La santé, le confort et le bien-être reposent en grande partie sur la bonne qualité de l’air intérieur. De nombreux éléments sont toutefois sources de pollution. Vous devez notamment détecter au préalable les gaz les plus néfastes pour la santé.
Le radon : un gaz radioactif et invisible menaçant les habitations
Bien qu’il soit inodore, insipide et incolore, le radon n’en reste pas moins dangereux pour la santé. Ce gaz radioactif provient de la désintégration radioactive de l’uranium. Cet élément chimique est en effet présent naturellement dans les sols, dans les roches et dans l’eau.
En se désintégrant, l’uranium produit des particules radioactives qui endommagent les voies respiratoires. Ajoutez-y les risques de cancer du poumon dans les cas où les concentrations en radon atteignent 10 voire 10 000 Bq/m³. Il est d’autant prouvé que le radon demeure à l’origine de 3 à 14 % des cancers des poumons.
Le radon provoque plus de 3000 décès par an. Comme l’explique radonova.fr sur son site, vous devez mesurer régulièrement les niveaux de radon grâce aux appareils de mesure de précision professionnels.
Le monoxyde de carbone : incolore et mortel provenant de combustions incomplètes
Les maux de tête, la fatigue et les nausées sont les principaux symptômes d’une intoxication au monoxyde de carbone. La perte de connaissance, les troubles du comportement, la paralysie musculaire, le coma et la mort peuvent survenir dans les cas les plus graves. Le pronostic vital de l’individu peut être engagé en quelques minutes.
Bien qu’il soit inodore et incolore, le monoxyde de carbone est présent dans nos foyers. Il provient de la poêle, de la chaudière, du chauffage d’appoint, de la cheminée, du groupe électrogène. L’enjeu étant de prévenir les principales causes d’accident : l’absence de ventilation, des appareils de chauffage mal entretenus, appareils à combustion inappropriés.
Les précautions s’imposent pour éviter une concentration importante de monoxyde de carbone. Pensez à faire vérifier par un professionnel les chaudières, les cheminées, les chauffe-eaux sans oublier les conduits d’aération. Si nécessaire, faites remplacer les dispositifs usagés et privilégiez les appareils conformes à la règlementation en vigueur.
Le formaldéhyde : émanant des meubles et matériaux de construction
Selon l’OMS, le formaldéhyde est un composé organique volatil (COV) particulièrement toxique. Il engendre des irritations ainsi que des inflammations au niveau des yeux et des voies respiratoires.
Connu également sous les noms de formol ou acide formique, ce gaz provient des objets du quotidien :
- laine d’isolation,
- mousse isolante,
- bois aggloméré,
- peinture traditionnelle,
- papier peint,
- colle,
- vernis.
Même les jouets, les produits ménagers, les bougies et les parfums d’ambiance émettent du formaldéhyde.
Même à faible dose, le formaldéhyde demeure un ennemi invisible, d’où la nécessité de dépolluer l’air intérieur. Diverses méthodes de prélèvement et d’analyse s’imposent pour mesurer l’exposition atmosphérique. Prévoyez aussi des protections individuelles tels que les gants en caoutchouc nitrile, les vêtements de type 3, les chaussures de protection étanches.
Pour les yeux et le visage, prévoyez des lunettes masques, un écran facial ou à défaut un masque chirurgical antiprojection. Les appareils de protection respiratoire composés de filtres AB2P3 conviennent pour les interventions de plus d’une heure.